Justine Lafortune

Soudeuse et métallière

Pratique / Démarche

Je suis une artiste québécoise qui travaille à la naissance d'un Nouveau Monde, plus lent, à une échelle humaine, à des espaces communs qui encouragent les initiatives individuelles et qui célèbrent la vie au lieu de la détruire. Ma quête réside dans un effort de nous décloisonner, à commettre l'imprévisible sans remords. Que les braises de nos désirs les plus profonds renaissent en un feu chaleureux.

Concrètement, je réalise des projets métalliques de divers calibres: décors de scène, pièces pyrotechniques, sculptures géantes, luminaires, meubles, etc. Je suis toujours ouverte à mettre en scène du grandiose; plus le projet semble impossible, plus je risque de m'y intéresser!

Statut d'artiste

Emergent

Biographie

De 18 à 21 ans, j'ai travaillé comme chargée de projets de ruelles vertes dans l’arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. Lors de mes mandats, j'ai œuvré auprès des instances municipales, dans les cours arrière des citoyens impliqués, les mains dans la terre ou la tête dans les budgets. J'étais dévoué à mener un équilibre qui permettait à des projets hors du commun de naître.

Par la suite, je me suis plongée dans des études environnementales, à la recherche de réponses et de concepts dans des livres qui pourraient nous rendre plus résilients face à la crise climatique. J'ai entamé un baccalauréat en architecture de paysage à l’Université de Montréal, études auxquelles j'ai mis fin. En réaction face à l'inaction climatique de notre civilisation qui nous mène droit au mur, j'ai fait tempête dans ma vie complète. J'ai arrêté l'université pour me lancer dans un DEP en soudage-montage à l'École des métiers de la construction de Montréal (EMCM); j'ai décidé que j'allais concevoir physiquement mes propres idées au lieu de passer ma vie à conceptualiser, dessiner et planifier des projets qui n'étaient pas les miens. J'ai pris action pour célébrer la vie que j'avais réellement envie de vivre par la culture et les arts, rempart ultime contre le cynisme.

Ainsi donc, j'ai opté pour la soudure industrielle; un quart de métier composé de seulement 4% de femmes. Au bout de deux ans de travail acharné en usine pour maîtriser les techniques du métier, j'ai choisi de mettre mes mains au service de mes convictions. C'est dans cette optique que j'ai lancé en début 2020 ma propre entreprise: Les Diableries de La Fortune.

Formations

  • DEP en Soudage-montage (EMCM)
  • DEC en Sciences humaines - Environnement (Collège de Rosemont)
  • Mineure en design de jardins (Université de Montréal)

Services professionnels

  • Soudure
  • Direction artistique
  • Forge
 

Coordonnées

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